Cet été j’ai travaillé pendant un mois à Paris et ça a été une expérience formidable. Comme vous allez vite vous en rendre compte, je suis passionnée d’histoire et Paris est d’une richesse historique incomparable. Ayant vu de nombreuses affiches dans le métro, je suis allée visiter l’expo sur le Titanic.

Alors vous allez me dire qu’après avoir vu le célèbre film de James Cameron on connaît déjà par cœur la suite des événements de la nuit du 14 au 15 avril 1912 (le choc avec l’iceberg – l’infiltration de l’eau – les canots à la mer – le paquebot qui se coupe en deux – la mort de Jack – on sort les mouchoirs). Et finalement j’ai été à nouveau bouleversée par cette histoire. Parce qu’il faut savoir qu’en dehors la "presque" inévitable chronologie qui restitue heure par heure le drame, la visite est agrémentée (et c’est ce qui en fait sa qualité) de plusieurs reconstitutions de l’intérieur du Titanic (un couloir de première classe, des cabines de première et troisième classes, etc.) mais également d’objets retrouvés sur l’épave lors d’expéditions scientifiques. Et je dois dire que c’est ce qu’il y a de plus touchant. Pouvoir contempler des objets ayant appartenu à ces personnes nous rapproche d’eux inévitablement. On imagine les hommes se raser devant leur lavabo, les serveurs apportant les plats chauds au restaurant, les femmes s’asperger de parfum… C’est une expérience assez particulière lorsqu’on connaît le destin de leurs propiétaires.

D’ailleurs j’ai été particulièrement intriguée par cette phrase : « C’était une nuit sans lune et je n’avais jamais vu les étoiles briller avec autant d’intensité ; elles semblaient sortir du ciel, et elles jetaient autant de feux que les diamants. C’était le genre de nuit où on est content de vivre. » Elle a été dite par un certain Jack Thayer, passager de première classe. Je la trouve très belle et en même temps poignante.

Anecdote assez sympathique, au moment de recevoir notre ticket d’entrée, on reçoit la réplique d’une carte d’embarcation d’époque et on se voit attribuer un passager. Je trouve ça très amusant parce qu’on s’identifie au passager et ça rend la visite plus attrayante. En l’occurrence, j’étais Madame Jennie Hansen (née Howard), je voyageais en troisième classe en compagnie de mon mari et de mon beau-frère. A la fin du parcours, on trouve un grand panneau sur lequel sont répertoriés les noms de toutes les personnes se trouvant à bord du Titanic (passagers et équipage) avec la mention « survivant » ou « disparu ». Il se trouve que j’ai survécu mais mon mari est porté disparu.

Tout ça pour vous dire que j’ai vraiment beaucoup aimé cette expo et que je vous la recommande.

PS : c’est moins cher le lundi !

Aujourd’hui je poste mon premier article. Ca me fait un peu bizarre de vous écrire sans vous connaître alors surtout n’hésitez pas à me laisser des commentaires. C’est très important pour moi de connaître vos avis quels qu’ils soient (oui oui les négatifs aussi !)

Une nuit sans lune from Symphonie en blanc majeur on Vimeo.

Une nuit sans lune

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